La Mongolie à vélo, l’étape des steppes

Enfourchez un vélo tout terrain pour parcourir les steppes, montagnes, collines et déserts mongols avec Terres d’aventure. Un tour de Mongolie qui prend des airs d’échappée belle. En selle !

Le départ est donné de bon matin, sur les chemins du parc naturel de Khustay, à une petite centaine de kilomètres d’Oulan-Bator, la capitale mongole. Les vélos s’élancent sur la piste du cheval de Prejvalski. Ce petit équidé, redécouvert à la fin du XIXème siècle, fut considéré un temps comme l’ancêtre du cheval domestique. Son aspect massif, sa grosse tête, sa forte encolure comme sa robe isabelle rappelle effectivement les dessins préhistoriques. Décimé par l’homme, l’espèce sauvage a disparu dans les années 1960. Il ne restait alors que les nombreux spécimens capturés pour les zoos. Après plusieurs vagues de réintroduction dans leurs milieux naturels, notamment en Mongolie, on peut de nouveau observer ce magnifique animal évoluer librement.

La suite du périple passe par Khogno Khan. Surnommé le “petit Gobi”, ce parc naturel cache au cœur de son massif granitique un long cordon de dunes. Les beautés naturelles abritent des créations humaines remarquables. Point de rencontre entre la steppe et la taïga, ce vaste territoire, jalonné d’épaisses forêts de bouleaux et de peupliers, abrite nombre de monuments historiques. C’est ici que l’on peut découvrir les rares vestiges de Karkhorim, la capitale créée par Genghis Khan. Le plus célèbre des Mongols s’installe ici en 1220, sur la route de la soie. Son fils érigera un mur d’enceinte autour de la ville naissante. La cité sera néanmoins entièrement rasée par les troupes Ming en 1380. Quelques sculptures impressionnantes, dont deux tortues en granit, demeurent néanmoins visibles.

Après avoir visité leur capitale, il est temps d’aller à la rencontre des descendants du fameux conquérant. On pose les vélos près des yourtes pour partager, au cœur de la vallée de l’Orkhon, un bol de thé avec des nomades. Les yaks et les chevaux paissent alentours. Les autochtones guident les cyclistes jusqu’au point de rencontre des rivières Ulaan Tsutgalan et Orkhon. Une jonction tout en cascade où l’eau de l’une chute dans les flots de l’autre seize mètre plus bas.

La rivière Chuluut impose elle aussi le silence. On la suit respectueusement jusqu’au massif du Khangay. Après une ascension motorisée, la descente se fait à bicyclette jusqu’à Tsetserleg où des locaux offrent gîtes et couverts. L’occasion est belle de découvrir le mode de vie des Mongols, de la traite des juments à la collecte du bois en passant par la fabrication des fromages.

L’étape suivant mène à la vallée de la Tamir, depuis le col de Tsetserleg. On pédale dans des paysages de steppes où les rivières se succèdent. Toutes rejoignent le grand lac Ogii où pullulent brochets et perches. La nuit se passe à nouveau sous la yourte, bercée par la toile claquant au vent. Aux premières lueurs du soleil, les cyclistes reprennent du service, pour un dernier tour de piste jusqu’à Oulan-Bator.

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- Guides :

- Mongolie – guide Petit Futé

- Mongolie – guide Lonely Planet

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