Chez les ours blancs de la Baie d’Hudson
Etendues Sauvages s’envole de l’autre côté de l’Atlantique au Canada pour nous emmener au plus près des ours polaires. Un voyage d’observation à vivre jusqu’au bout de l’Inuit.
Un mètre cinquante au garrot, six cent kilos à la pesée, l’ours blanc, dit polaire, partage avec son cousin le kodiak les records de mensurations des carnivores terrestres. Imposé mais pas empoté, l’animal en remontre aux meilleurs coureurs humains. On en a déjà flashé filant à 50 km/h. L’Ursus maritimus ne se contente pas d’être un athlète complet. Son corps fuselé, sa belle fourrure incolore que la lumière teinte de blanc et sa grâce de géant en ont fait une icône du monde animal. En danger aujourd’hui, les ours polaires n’en deviennent que plus précieux encore.
Etendues Sauvages nous emmène sur les terres de ces animaux fantastiques dans un safari sur-mesure et intime. L’aventure commence à Winnipeg, la capitale de la province du Manitoba. On laisse l’avion de ligne pour un avion taxi pour rejoindre les rives de la Baie d’Hudson à Churchill. Cette petite ville de moins d’un millier d’habitants est surnommée la “capitale mondiale de l’ours polaire”. A l’automne, il n’est pas rare d’en croiser aux abords de la bourgade. En juin et en juillet, Churchill reçoit la visite de bélugas qui remonte la rivière homonyme. Déjà loin de tout, il faut encore s’éloigner pour atteindre la destination finale. Quelques dizaines de kilomètres plus loin, un camp d’observation a été dressé. Il servira de camp de base pour les cinq jours du séjour. Des cabines accueillent les visiteurs. Simples, elles assurent néanmoins chaleur et confort aux visiteurs. Le luxe n’est pas à chercher dans ces logements mais dans le fait d’être au cœur du territoire des ours polaires, à idéale distance pour les observer et les prendre en photos.
Deux guides Inuits demeurent sur place en permanence. Ils assurent la sécurité du séjour et font profiter de toute leur expertise les visiteurs pour que ces derniers appliquent le comportement adéquat face aux ours polaires lors d’une approche à pied. Vivre au beau milieu des ours polaires invite évidemment à la prudence. Etendues Sauvages précise d’ailleurs que “pour garder les ours à distance et vous permettre de vous y déplacer en sécurité, tout le camp est entouré d’une barrière électrique fonctionnant toute la journée et une partie de la nuit. Votre vigilance est tout de même requise”. Chaque jour, si la météo le permet, les guides entraînent les visiteurs sur la piste des ours et des autres animaux qui s’ébattent dans la région. Les renards, lièvres et chouettes arctiques n’y sont pas rares. Les martes et autres gloutons montrent parfois le bout de leur museau. Les occasions ne manquent pas de devenir l’homme, ou la femme, qui a vu l’ours !
Sébastien Dieulle
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- Migration des ours polaires en fly-in safari
- Guides :
- Canada Ouest / guide du Routard – Ed. Hachette
- Ouest canadien / guide Petit Futé
- Ouest canadien / guide Ulysse
- Ouest canadien et Ontario / guide Lonely Planet
- Manitoba / guide Ulysse
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Conception reportage – paratique : Jean-Paul Calvet – photos Etendues Sauvages / M.Varberg – D.Briggs
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